La nymphomanie (sexualité féminine compulsive) est un comportement addictif d’une femme à la pratique de la sexualité. Comme toute addiction, elle réduit un acte à sa réalisation (pénétration) en perdant totalement de vue son objectif (plaisir). Il n’y a plus équilibre ni modération. Le sexe devient comme une drogue dure : il faut augmenter les doses pour un soulagement de plus en plus mince, le comportement est obsessionnel et la femme se coupe de la vie réelle. Une sexothérapie doit absolument être suivie pour sortir de cet enfer.

Si vous avez besoin d'un conseil plus spécifique sur ce sujet, ou si vous souhaitez consulter seul(e) ou en couple un sexologue ou sexothérapeute, regardez sur notre liste de sexologues et sexothérapeutes conseillés. Pour votre confort, n'ouvrez qu'un seul film à la fois sur cette page.

Femme cougar et nymphomane

L’excellent Alain Héril et son “Parlons peu, parlons sexe” diffusé par Doctissimo aborde ici, de manière claire, courte (4 mn) et pédagogique sur la question des femmes "cougars" et les nymphomanes.

Nymphomane

Arte encore une fois ose la diffusion d'une interview sur un sujet très actuel et très dérangeant: la sexualité compulsive. Le témoignage extrêmement vrai, en 5 minutes, d'une jeune femme addict qui décrit précisément ce qu'est une consommation compulsive qui, paradoxe, conduit à faire ce qu'on n'a pas forcément envie de faire. Elle raconte l'absence de plaisir, la recherche impossible d'un apaisement. 

Femme nymphomane

Dans ce "Tellement Vrai" diffusé sur NRJ12, le témoignage pendant une vingtaine de minutes d'une jeune femme addict au sexe. Si on peut regretter le ton guilleret de la voix off, assez inapproprié sur un sujet aussi douloureux, le discours de cette victime d'une sexualité compulsive est lui très instructif. On découvre le côté maniaque (listes, descriptions, échantillonnage et multiplication des expériences), encore une fois le désir de plaire aux hommes, de leur faire plaisir, la difficulté d'affronter le jugement. Elle explique sa profonde solitude, son incapacité à surmonter sa terreur de l'engagement dans une relation sentimentale que pourtant elle parait désirer. Il y a aussi l'incompréhension des tiers, l'ignorance de cette compulsion. Et puis, surtout, encore et toujours l'absence de plaisir en réalité qui finit par conduire cette jeune femme à tenter de se sevrer. On assiste également à son premier rendez-vous avec un sexologue qui lui permet de réaliser l'origine de son addiction: une faible estime de soi et le besoin d'être "appréciée".