Parmi les fonctions liées à la sexualité il y a la procréation. Cependant, aujourd’hui, sexualité et procréation peuvent exister de manière autonome, l’une par rapport à l’autre. Ceci est rendu possible par la contraception et la PMA (procréation médicalement assistée). Les FIV (fécondation in vitro) ont permis la naissance de « bébés éprouvettes » alors que la diversité croissante des moyens de contraception permet à chaque femme d’avoir une sexualité sans procréation forcément possible. Mais l’efficacité et l’adéquation des moyens de contraception sont variables. Il est donc important d’en parler avec son médecin, son gynécologue ou son sexothérapeute pour choisir la contraception la plus adaptée à chaque situation. L’IVG (interruption volontaire de grossesse) permet à la femme enceinte de ne pas mener sa grossesse à terme. Il s’agit d’une intervention lourde de conséquences (physiologiques et psychologiques) et de ce fait strictement encadrée. Si très occasionnellement c’est une décision « de confort », le plus souvent c’est une nécessité absolue (causes physiologiques, situation matérielle, âge…) mais dramatique pour la femme. Celle-ci, aujourd’hui encore, encourt souvent, même de la part du personnel de santé !, les critiques, le mépris et l’incompréhension. Et c’est elle, et presque jamais le géniteur, que l’on culpabilise au lieu de l’aider dans le drame qu’elle traverse. Le soutien peut être apporté par l’entourage, le corps médical et/ou le sexothérapeute.
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Le préservatif féminin
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